Derrière l'amour
courtois se cache une façon de se comporter envers une femme au
Moyen Âge. Il est aussi appelé le fin'amor. On le retrouve
principalement dans la littérature et la poésie de l'époque,
notamment dans la matière dite de Bretagne. (Arthur et les
chevaliers de la table ronde)
Cet amour courtois
est quelque chose de très codifié. L'homme devait être au service
de la dame, prêt à accomplir le moindre de ses désirs tout en
étant d'une fidélité sans faille. Cet amour hors mariage se doit
d'être prude, chaste et totalement désintéressé. Souvent,
l'amoureux était d'un rang social inférieur à la Dame à laquelle
il était dévoué. Il n'est pas à confondre avec l'amour dit
platonique.
Ce procédé permet
à la femme mariée de laisser parler son cœur sans crainte à son
amoureux, si les règles sont respectées. Elle peut aussi le mettre
à l'épreuve afin de s'assurer de la réalité du sentiment qu'il
éprouve à son égard.
Si l'amour courtois
est consommé, il perd toute sa valeur. Ainsi dans Lancelot ou le
Chevalier de la charrette, de Chrétien de Troyes, la relation entre
Guenièvre et Lancelot souffre du passage à l'acte des deux amants.
L'amour courtois est
donc un procédé, qui appartient à une autre époque. Néanmoins,
rien n'interdit sa réutilisation dans des ouvrages plus actuels.
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