Quand on se la joue
auteur un brin sadique, on hésite pas à faire souffrir nos
personnages. L'équilibre n'est pas toujours aisé à trouver, mais
la question ne sera pas abordée dans ce sujet. Ici, je vous propose
de parler d'un processus, qui aurait plus tendance à torturer vos
lecteurs que vos personnages eux-mêmes. Je veux bien sûr parler
d'un type de fin ouverte que l'on nomme le cliffhanger.
Ce procédé
consiste à abandonner l'un de vos héros dans une situation
périlleuse à la fin d'un chapitre ou encore d'un tome. Cela va
entraîner une série de questions chez le lectorat, qui va se
retrouver à attendre la suite avec impatience. Le cliffhanger est
une technique utilisée pour fidéliser le public afin de lui donner
une raison de revenir lors du tome suivant ou du chapitre.
Il suppose une suite
car la fin est clairement ouverte. Il arrive néanmoins que certaines
œuvres se finissent ainsi sans qu'il n'y ait de suite pour autant.
Généralement, cela provoque de la déception chez le lecteur. Nous
pourrions prendre l'exemple de la fin du tome deux de la Fille aux
cheveux rouges de Serge Brussolo. Suite à des désaccords avec la
maison d'édition, le tome trois n'a toujours pas vu le jour.
Le cliffhanger est
donc à utiliser avec précaution. En abuser peut provoquer une
sensation de lassitude chez le lecteur. Il est aussi un risque qu'il
faut mesurer lorsque l'on décide de conclure un ouvrage avec ce
dernier. Mieux vaut s'assurer que la suite sera bien publiée, sinon
le public risque de souffrir de cet effet.
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